7 questions fréquentes sur les étudiants jobistes et les répercussions de la crise du coronavirus

Publié le: 24 juin 2021

L'été commence et beaucoup d'étudiants font un premier job d'étudiant pendant les mois à venir. C'est pourquoi nous dressons ci-après un récapitulatif des questions fréquentes concernant les jobs étudiants. Et nous examinons certains des ajustements qui ont été faits en raison de la crise de Corona.

Qui peut conclure un contrat d'occupation d'étudiant ?

Les jeunes à partir de 15 ans peuvent travailler comme étudiant jobiste à condition d'avoir réussi la deuxième année de l'enseignement secondaire. En tous les cas, les jeunes à partir de 16 ans peuvent travailler.

Il n'y a pas de limite d'âge mais il faut être étudiant à titre principal. Les travailleurs qui, après leurs prestations de travail, suivent une formation en baccalauréat, n'entrent donc pas en considération. Il en va de même pour les personnes qui suivent des cours du soir ou d'autres formes d'enseignement à horaire réduit.

Combien d’heures un étudiant peut-il prester ?

Depuis l'introduction du régime plus flexible en 2017, les jeunes peuvent travailler 475 heures par année calendaire au lieu des 50 jours qui étaient en vigueur autrefois. Ces heures de travail peuvent être choisies librement au cours de l'année. Les étudiants qui dépassent ce quota sont redevables des cotisations sociales normales à partir de la 476e heure.

Que se passe-t-il en cas de maladie ?

En cas de maladie, un étudiant jobiste doit immédiatement notifier son incapacité de travail à l'employeur et lui transmettre un certificat médical dans les deux jours.  

Qu'en est-il des étudiants qui viennent de terminer leurs études ?

Les étudiants qui ont terminé leurs études en juin ou pendant les mois d'été peuvent encore travailler comme étudiant jobiste jusqu'au 30 septembre de l'année en cours. Passé cette date, ils ne sont plus considérés comme étudiants et ne peuvent donc plus prétendre à un job étudiant.

Quelles sont les dispositions en cas de job étudiant à l’étranger ?

Les jeunes qui exercent un job étudiant en France, par exemple, peuvent encore prester 475 heures à leur retour en Belgique. Un travail en qualité d'étudiant à l'étranger n'a donc aucune incidence sur le quota en vigueur dans notre pays.

Les étudiants jobistes doivent-ils remplir une déclaration fiscale ?

Les étudiants jobistes sont également tenus de remplir une déclaration fiscale. Contrairement aux travailleurs ordinaires, ils ne paient toutefois pas d'impôts sur leur salaire. Ils sont seulement redevables d'une cotisation de solidarité qui s'élève à 2,7 % de leur salaire.

Les jobs étudiants sont également fiscalement avantageux pour l'employeur. En effet, celui-ci ne paie qu'une cotisation à l'ONSS de 5,42 % sur le salaire de l'étudiant et aucun précompte professionnel n'est dû.

Quel montant maximal les étudiants peuvent-ils percevoir pour rester fiscalement à charge de leurs parents ?

Pour rester fiscalement à charge de leurs parents, s'ils sont imposés conjointement, les étudiants jobistes ne peuvent dépasser la limite de 6.807,50 euros par an. Dans le cas contraire, ils ne sont plus considérés comme étant fiscalement à charge et les parents paient plus d'impôts.

Des répercussions de la crise du coronavirus sur le travail étudiant ?


La crise sanitaire de l’année passée a eu un impact sur le travail étudiant. C’est pour ça qu’il existe des assouplissements en ce qui concerne les heures qu’un étudiant peut prester pendant l’année 2021.

D’abord, les heures du troisième trimestre (juillet-septembre) 2021 ne sont pas prises en compte pour les heures restantes. Elles n’apparaîtront donc pas dans le compteur Student@work.

  • Celles du 1er et du 2e trimestre 2021 seront par contre comptabilisées normalement, sauf pour les étudiants qui travaillent dans le secteur des soins de santé et dans l’enseignement, pour qui les 1er et 2e trimestre de 2021 n’étaient déjà pas comptabilisés.
  • La nouvelle mesure pour le 3e trimestre concerne tous les étudiants. 

Deuxièmement, pour ce qui est les allocations familiales, les instances régionales chargées de l’octroi des allocations familiales ont mis en place un régime dérogatoire pour 2020 et 2021.

Les heures prestées au cours du deuxième trimestre (avril, mai, juin) 2020 et du troisième trimestre (juillet, août, septembre) 2021 ne seront pas prises en compte pour le total de :

  • 475 heures par an (en Flandre et en Wallonie),
  • 240 heures par trimestre (à Bruxelles), ou
  • 175 heures par trimestre (dans la Communauté germanophone).

Elles ne sont donc pas prises en compte dans le solde d’heures restantes.Et si vous avez presté des heures dans le secteur des soins de santé ou de l’enseignement au cours du quatrième trimestre (octobre, novembre, décembre) de 2020 et du premier trimestre (janvier, février, mars) de 2021, elles ne sont pas non plus prises en compte dans le calcul du total.

Toisièmemement, si un étudiant gagneras plus qu’autorisé, il risque de ne plus être fiscalement « à la charge » de ses parents. Ça peut arriver pendant la crise du coronavirus. Dans des circonstances normales, les parents devraient effectivement payer plus d’impôts. Mais avec des nouveaux règles, les revenus en tant qu’étudiant pendant

  • le deuxième trimestre 2020 et le troisième trimestre 2021 (pour tous les étudiants)
  • le quatrième trimestre 2020 et le premier et deuxième trimestre 2021 (pour ceux travaillant dans le secteur des soins de santé et de l’enseignement) 

ne sont pas pris en compte pour déterminer si un étudiant reste fiscalement à charge de ses parents. 

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Source: https://www.mysocialsecurity.be/student/fr/generalites/covid19.html

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